Ferdinand, mon petit frère...

... est donc né, dans la joie et la douceur, le 3 janvier 2011, à 8h52. On avait bien raison de dire qu'il n'avait plus rien d'un petit bébé, car quand même, 4kg050!

A 8h45, ce lundi-là, Papa a rejoint Maman au bloc. Moi, je dormais chez ma copine Jeanne...

Et maintenant, je laisse Ferdinand vous raconter...

Maman est consciente, mais un peu vaseuse, elle pose des questions bizarres à Papa... Elle n'a pas mal, mais elle sent tout. Papa a revêtu sa tenue de chirurgien, et il est auprès d'elle. Quelques minutes suffisent à me sortir de mon nid, dérouler le cordon que j'avais autour du cou, et me voilà dehors... Je pousse mon premier cri, et mes parents découvrent alors mon identité : un petit garçon, quel bonheur! Ferdinand! Ce prénom-là, ils le gardent au chaud depuis longtemps, et il semblerait que je sois le premier à Bagatelle (de mémoire de pédiatre!)

Le temps de recoudre Maman, je lui fais un petit bisou, et vite, on m'emmène aux premiers soins. Mais voyez-vous, il fait sacrément froid au bloc opératoire, alors pendant une petite demi-heure, je vais rester près de mes parents, mais dans une couveuse. C'est d'ailleurs là que je vais sucer mon pouce, signaler à ma p'tite mère que j'ai la dalle moi, je viens de vivre un sacré truc!

Et puis Maman part en salle de réveil, Papa et moi nous retrouvons dans notre chambre, pour un premier peau à peau qui en dit long sur les sentiments qui se nouent entre nous... et je crois me souvenir d'un "Si tu veux mon fils, tu pourras être pilote de course"...

Maman nous retrouve trois heures plus tard. Il ne me faut pas longtemps pour être collée en peau à peau contre elle et je trouve sans problème son sein, pour me délecter de ce premier lait, si bon...

On est heureux... Mes parents sont tout émus de leur petit ange blondinet... Ah oui, j'vous ai pas dit, j'suis blond!

J'ai ensuite mis un visage sur cette voix si douce, qui m'a si souvent fredonné des comptines, caressé, questionné... Ma grande soeur Capucine, très impresssionnée. Mais très vite une attitude toute naturelle de petite mère protectrice s'installe. Elle semble contente... "Elles sont bien rebondies ses p'tites fefesses à Ferdinand!"

Allez hop, retour en images sur ce grand jour...